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Maladies et changement climatique, comment sauver nos forêts ?

Dernière mise à jour : 6 juin




Les forêts, joyaux vivants de notre planète, incarnent un écosystème d’une importance capitale pour la vie terrestre.

Ces immenses espaces naturels jouent un rôle crucial non seulement en stabilisant les sols et en purifiant l'air par l'absorption d'environ deux milliards de tonnes de dioxyde de carbone, ce qui représente 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais aussi en hébergeant plus de la moitié des espèces connues d'animaux terrestres, de plantes et d'insectes. Les forêts remplissent un rôle essentiel, fonctionnant comme des puits de carbone et offrant une diversité de ressources vitales pour l'humanité, allant du bois de chauffage aux herbes médicinales. Les arbres sont recyclables et sont donc des ressources renouvelables à l'infini à condition d'être durablement prélevées et gérées dans le respect de l'accroissement naturel des forêts. Enfin, les forêts sont des isolants naturels qui conservent aussi bien la chaleur que la fraîcheur de la terre. Cela fait partie de l'atténuation forestière, un sujet crucial dans la lutte contre le changement climatique.


Cependant, malgré leur importance inestimable, les forêts sont aujourd'hui confrontées à une menace grandissante. On note 3 à 4 fois plus d’épidémies que dans les années 80, dont 75% sont des zoonoses. Les forêts subissent une pression sans précédent, accentuée par le changement climatique et la prolifération de bioagresseurs. En France, des espèces emblématiques comme le châtaignier, le frêne et l’épicéa commun sont très affectées.

Face à cette réalité alarmante, il est impératif d’explorer les défis et les solutions pour préserver ces précieux écosystèmes.


L'état actuel des forêts


Un tiers de la planète est recouvert de forêt. Les spécialistes considèrent qu’il y a 3 000 milliards d’arbres sur Terre (soit 375 par habitant), dont 12 milliards en France (180 par français). 


Les forêts se divisent en en fonction de leur implantation géographique et donc climatique : 

  • Les forêts tropicales : couvrant environ 45% des surfaces boisées mondiales. Elles abritent des arbres anciens, de grande taille et des essences variées. Elles représentent au moins 92,2% des espèces vivantes sur la planète. 90% d'entre elles se situent dans 3 régions : Afrique Centrale, Amérique du Sud et Asie du Sud-Est.

  • Les forêts subtropicales : Ces forêts se situent dans des zones légèrement plus au nord ou au sud des régions équatoriales, caractérisées par des hivers doux et des étés chauds.

  • Les forêts tempérées : Ces forêts se caractérisent par la présence d’arbres à feuilles caduques, tels que le chêne, le hêtre, le châtaignier, le bouleau et d’autres espèces feuillues. Elles sont typiques des régions où les saisons sont bien marquées, avec des hivers froids et des étés chauds.

  • Les forêts boréales : Situées principalement dans l’hémisphère nord, ces forêts se caractérisent par des hivers longs, secs et froids et des étés courts, humides et frais.

  • Les forêts de plantation : créées par l’Homme pour répondre à des besoins spécifiques. 

Chaque type de forêt présente un écosystème unique avec sa propre biodiversité, ses défis de conservation et ses interactions avec les activités humaines et les maladies forestières. 


Le saviez-vous ? La forêt amazonienne est souvent qualifiée de poumon vert de la Terre. Toutefois, les océans absorbent en fait plus de CO2 que les forêts, en grande partie grâce à l'action des cyanobactéries.

Dans ce blog, nous nous concentrons essentiellement sur la forêt tempérée, qui est le type de forêt prédominant en France.


En France : France métropolitaine + DROM COM


En France, contrairement au reste du monde, on reforeste depuis 200 ans !


Les forêts françaises couvrent 31% du territoire métropolitain. Elles contribuent de multiples façons au bien-être humain (production de bois, purification de l’air et de l’eau, maintien des sols, habitat pour la biodiversité, alimentation, santé, activités récréatives, etc.) et participent aux ODD fixés par l’ONU

La France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2050, le rôle de puits et de stockage de carbone des forêts est considéré comme un élément majeur de sa Stratégie nationale Bas Carbone (SNBC). 


L'importance de la forêt guyanaise ! La forêt guyanaise couvre environ 8 millions d’hectares. Elle constitue le tiers du couvert forestier français et est l’un des massifs forestiers français les moins fragmentés écologiquement sur la planète et constitue le plus grand massif forestier ainsi que le seul grand massif tropical de l’UE.  Cette forêt est une source de biodiversité inestimable. Des mesures de protection ont été mises en place, comme la création du Parc amazonien de Guyane, pour sauvegarder cet espace naturel contre les risques environnementaux et la pression des activités humaines.  La forêt amazonienne, souvent appelée le "poumon vert" de la planète, est confrontée à des menaces croissantes. Cette vaste étendue de biodiversité, qui abrite des millions d'espèces végétales et animales, est actuellement confrontée à la déforestation, à l'exploitation minière, à l'agriculture intensive et au changement climatique. Ces activités humaines mettent en péril non seulement l'équilibre écologique de la région, mais aussi sa capacité à absorber le dioxyde de carbone, un élément crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. La préservation de la forêt amazonienne est donc essentielle non seulement pour la biodiversité mondiale, mais aussi pour la santé de notre planète tout entière.

La Bourgogne Franche-Comté


Les forêts remplissent une fonction essentielle dans l'économie locale, incluant la production de bois, de plantes médicinales, une récolte annuelle de trois millions de mètres cubes et la création de 12 500 emplois.

La Bourgogne Franche-Comté possède une couverture forestière de 1,732 million d’hectares, soit 36% du territoire régional. 


La BFC est la cinquième région française en termes de surface boisée et la troisième pour son taux de boisement.


C’est une des régions qui contient le plus de forêts publiques (40%), la forêt publique (forêts communales et domaniales) est majoritaire dans les départements de Côte-d'Or, du Doubs, du Jura, de la haute-Saône et du Territoire-de-Belfort. Les forêts publiques de BFC sont majoritairement peuplées de feuillus (73%), avec une prédominance de chênes sessiles et de hêtres, tandis que les résineux, comme le sapin pectiné et l’épicéa commun sont plus présents dans le Morvan. 


Les principales maladies touchant les forêts


Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs  et un risque d'incendie accru. En effet, les incendies ont détruit près de 58 580 hectares en 2022, avec la Gironde et le Var étant les plus touchés.

Le changement climatique et la pullulation de bioagresseurs fragilisent les forêts françaises. Le stock d’arbres morts a augmenté avec 104 millions de mètres cubes d’arbres morts sur pied (i.e. ne présentant aucun signe de vie au-dessus de 1m30) pour la période 2015-2019. La mortalité a augmenté de près de 80% depuis 2005. Les essences les plus touchées sont le châtaignier, le frêne et l’épicéa commun. Les feuillus (9%) sont plus touchés que les conifères (2%). 


Sept des 13 maladies forestières les plus courantes et dommageables en France sont d’origine exotique. 


Une forêt est malade lorsqu’elle n’est plus capable de se maintenir dans le temps, de préserver ses dynamiques, ses services écosystémiques et ses capacités évolutives.


Les maladies des forêts se manifestent souvent par des symptômes visibles tels que des taches sur les feuilles, des lésions sur l'écorce ou la mort soudaine des arbres. Elles affaiblissent la résistance des arbres aux stress environnementaux et aux attaques d'autres organismes, compromettant ainsi la santé globale de la forêt. En conséquence, ces maladies peuvent entraîner des pertes économiques importantes pour les industries forestières et menacer la biodiversité des écosystèmes.

Les classifications des maladies reposent les paramètres suivants : Cause : élément déclencheur Hôte arboricole : selon l'espèce touchée (peuplier, érable, etc.) Partie de l’arbre : zone affectée. Infections foliaires (feuillage), du tronc (écorce) et des racines. Âge de l’arbre : prendre en compte le niveau de maturité. Maladies croissantes des pépinières, jeunes arbres et arbres adultes. Zoonose, moniliose, etc.

On parle de maladies biotiques ou infectieuses quand la maladie est causée par un organisme vivant comme un parasite, un virus, une bactérie ou un champignon. 

Ces maladies sont ensuite classées en fonction du type d’agent pathogène, tels que bactérie, champignons, virus, phytoplasmes, nématodes, etc. 

Dans la plupart des cas, les agents pathogènes agissent en tant que parasites.

Cependant, ne pas confondre agents pathogènes avec parasite et inversement. 

Tous les parasites n’endommagent pas les plantes (et ne provoquent pas forcément de maladie). Au contraire, certains parasites peuvent avoir des effets bénéfiques.


Quelques exemples


Les scolytes

Les scolytes forment une sous-famille d'insectes coléoptères. Insecte xylophage (se nourrissant de bois) qui parasite de nombreux arbres.

 

Ils creusent des galeries sous l’écorce pour y déposer leurs œufs et se nourrissent du bois tendre situé en dessous. En creusant les galeries, les scolytes perturbent la circulation de la sève et affaiblissent progressivement l’arbre jusqu’à sa mort. 

Initialement déclenchée en région Grand-Est, l’épidémie de scolytes s’étend désormais sur la quasi-totalité des forêts d'épicéas de la moitié nord de la France (Bourgogne Franche-Comté, Hauts-de-France, Normandie) à l’Auvergne-Rhône-Alpes. Les scolytes se propagent rapidement dans une forêt. Depuis 2018, le volume de bois touché est estimé à 37 millions de mètres cubes et un cinquième des forêts de résineux sont touchées dans le grand quart Nord-Est de la France. 


Les scolytes sont particulièrement attirés par les arbres affaiblis ou stressés, notamment par des facteurs tels que la sécheresse, car ils sont sensibles aux phytohormones émises par les arbres déshydratés, blessés ou affaiblis. Ils sont également attirés par l'odeur du bois mort ou fraîchement coupé.

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a présenté un plan national nommé “scolytes et bois de crise” car c’est toute la filière professionnelle du bois qui est mise en danger par ces attaques xylophages. 


Le chalarose du frêne

Maladie causée par le champignon Hymenoscyphus pseudoalbidus.

Ce champignon pénètre dans le frêne par les feuilles et le collet de l’arbre. Les arbres atteints présentent des flétrissements et/ou nécroses du feuillage, des mortalités des rameaux, des nécroses corticales parfois chancreuses, associées à une coloration grise du bois sous-jacent. Tous les âges sont touchés. Les premiers symptômes s’observent sur les jeunes sujets et, de façon concomitante, des mortalités de pousses et de fines branches se multiplient dans les houppiers des arbres adultes. Des nécroses sur le collet sont aussi observées sur un grand nombre d’arbres. L’état sanitaire des arbres touchés au collet se dégrade rapidement alors que la maladie progresse lentement sur ceux qui ne présentent pas de nécroses au collet



En France, le premier foyer a été décelé en 2008, en haute-Saône puis dans le Pas-de-Calais. Le chalarose se propage très rapidement notamment en Bourgogne-Franche-Comté, la région française la plus durement touchée par cette épidémie.

Les plantations de frêne commun sont à proscrire en forêt, les peuplements purs en frêne sont voués à l'échec et, dans cette situation, une substitution d'essences est recommandée.


Plusieurs facteurs contribuent à la propagation des maladies des forêts : Les déplacements humains, le commerce international de plantes, le changement climatique, la déforestation ou la mauvaise gestion des forêts favorisent la diffusion des agents pathogènes à travers les frontières et les écosystèmes, exacerbant ainsi le risque d'épidémies dévastatrices.


La monoculture entraîne une propagation plus rapide des maladies. (voir notre blog sur la monoculture)


Les causes sous-jacentes


Les plantes, tout comme les humains et les animaux, possèdent un système immunitaire qui les protège contre les microorganismes pathogènes. Ce système comprend des barrières physiques préexistantes, comme l’écorce chez les arbres, ainsi que des mécanismes spécialisés de détection et d’élimination des intrus.

Chez la plupart des animaux et des humains, le système immunitaire implique différents organes et cellules circulantes (globules blancs) travaillant en collaboration pour défendre l’organisme. En revanche, chez les plantes, il n’y a pas de cellules circulantes. Ainsi, chaque cellule et chaque organe a la capacité individuelle de surveiller, détecter et combattre les pathogènes.

Imaginons le destin d’une bactérie ou d’une spore de champignon atterrissant sur une plante. Le premier obstacle à franchir est fait de barrières physiques comme la couche cireuse des feuilles et les strates de cellules rigides de la surface. Les microorganismes phytopathogènes (qui causent une maladie chez une plante) parviennent à contourner ces barrières en exploitant les ouvertures naturelles utilisées par la plante pour les échanges gazeux (stomates) ou pour l’excrétion d’eau (hydathodes), ainsi que les blessures causées par le vent, la pluie, les animaux ou l’homme.

Les plantes disposent d’une immunité naturelle qui leur permet de résister aux maladies et aux agressions parasitaires dans leur environnement. L’invention puis le développement de l’agriculture ont cependant créé des milieux très favorables à l’émergence de nouvelles maladies et au développement des épidémies. Cette vulnérabilité sanitaire s’est ensuite accentuée avec l’intensification agricole, à partir des années 1950, de sorte que le recours généralisé aux pesticides de synthèse est devenu un pilier essentiel de la production. Ce modèle est désormais remis en cause et le développement d’une protection agroécologique des cultures devient une nécessité. 


Mesures préventives et solutions


La lutte contre les maladies des forêts est un défi complexe qui nécessite une approche minutieuse. Des mesures de prévention telles que la surveillance des peuplements forestiers, la mise en quarantaine des zones infectées et la réglementation du commerce de plantes peuvent aider à limiter la propagation des agents pathogènes. De plus, la recherche scientifique sur la résistance des arbres, le développement de variétés génétiquement résistantes et la promotion de pratiques sylvicoles durables sont essentielles pour renforcer la santé des écosystèmes forestiers face aux maladies.


Méthodes de courantes de traitement et de gestion des maladies : 

  • Prévention

  • Assainissement et élimination

  • Élagage

  • Amélioration des conditions du sol

  • Lutte biologique

  • Lutte chimique

  • Plantation d'espèces résistantes

  • Éclaircissage des peuplements  et plantations en groupe

  • Reboisement


Faut-il laisser faire la nature ou l’homme doit-il intervenir ? La gestion des forêts joue un rôle significatif dans la santé des forêts.  Des observations indiquent que les forêts sans plan simple de gestion présentent davantage de signes de dépérissement : sur la période 2015-2019, le rapport entre le volume de bois mort sur pied et le volume total est près de deux fois plus élevé dans les forêts privées sans Plan Simple de Gestion (PSG). Le PSG est un document propre à chaque propriété forestière. Il se compose d’un état des lieux de la forêt et d’un programme d’interventions (coupes et travaux) pour une durée de 10 à 20 ans, au choix du propriétaire. Le PSG est obligatoire pour les grandes forêts (20 ha et plus). En somme, le PSG permet aux propriétaires forestiers de planifier la gestion de leur forêt en se fixant des objectifs économiques, patrimoniaux et environnementaux, tout en tenant compte du potentiel et des contraintes existants.  En France, la gestion forestière durable est assurée par l’Office National des Forêts (ONF), qui s’engage à produire du bois, préserver l’environnement, accueillir le public et prévenir les risques naturels. Cette approche vise à garantir que les forêts continuent de fournir des ressources essentielles telles que le bois, tout en conservant leur biodiversité et en offrant des espaces pour les loisirs et le tourisme. La certification PEFC et FSC est également un élément clé de la gestion forestière, assurant que le bois provient de forêts gérées de manière responsable. Ces certifications contribuent à promouvoir des pratiques qui respectent les critères de durabilité et encouragent une gestion forestière qui bénéficie à la fois à l’environnement et à la société. 

Que faire ? 

  • Recherches scientifiques qui devront porter sur les connaissances nécessaires à la compréhension du bilan carbone des forêts, l’adaptation du milieu forestier au changement climatique et l’efficience d’utilisation de bois. Des modèles capables de simuler l’évolution des forêts en réponse aux perturbations naturelles et anthropiques ainsi que les pratiques sylvicoles doivent être développés

  • Continuer la gestion forestière pour optimiser à l’échelle nationale l’adaptation des forêts au changement climatique, la production de bois et la préservation de la biodiversité


L'objectif “planter un milliard d’arbres”, bonne ou mauvaise idée ? L’objectif “planter un milliard d'arbres” a été annoncé par le président Emmanuel Macron pour faire face aux conséquences du changement climatique en France. Cette initiative vise à renouveler 10% de la forêt française et à planter un milliard d’arbres d'ici à 2032.  Cependant, se concentrer uniquement sur la quantité d’arbres à planter peut détourner l’attention des véritables enjeux de gestion forestière et de préservation des écosystèmes naturels.  À cela s’ajoute un certains nombres de défis qui s’avère compliqué à relever : sélectionner les bonnes espèces d’arbres pour chaque région, trouver suffisamment d’espace (terres agricoles, zones urbaines et zones dégradées limites les possibilités de plantation), entretenir et suivre la croissance des arbres , ressources financières, humaines et matériels, conflits d'intérêts.  À l’heure actuelle, environ 75 millions d’arbres sont plantés chaque année. 

D'ailleurs, pour lutter contre les scolytes, voici quelques mesures qui ont été mises en place : 

  • Surveillance et détection précoce : surveillance des forêts régulière pour détecter les signes d’infestation par les scolytes. 

  • Gestion durable des forêts  afin de renforcer la santé des arbres


Farm3 pour l'habituation à la sécheresse

Farm3 est à l'origine du projet FarmTree, un système de ferme verticale à enceinte fermée afin de produire rapidement et localement des plants d'arbres et de vignes de qualité. Farm3 utilise l'aéroponie pour améliorer le développement racinaire tout en accélérant la croissance des plantes.

Le contrôle climatique à l'intérieur des cubes permet de faire des expérimentations d'arbres en hors-sol avec des contraintes abiotiques comme des stress hydriques sur des plants d'arbres pour les habituer progressivement à la sécheresse. Farm3 a effectué des expérimentations sur plusieurs essences d'arbres dont le prunellier, le pin maritime, l'aubépine, le cornouiller sanguin et la vigne. Les arbres habitués en FarmTree présentent un taux de survie de 80% en cas de stress sévère contre 43% pour les plants contrôles. De plus, ces plants présentent un meilleur taux de survie une fois transplantés en sol.


Une partie de nos travaux sur le stress hydrique et la vigne ont été résumés dans un livre blanc de l’entreprise Vivent Biosignals.


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Farm3 est un expert de la donnée agronomique (génération et traitement) et le seul acteur qui propose une solution toute intégrée. Farm3 place la plante au cœur de vos projets de fermes verticales, vous permettant de produire en hors-sol des plantes qui jusqu'à présent ne l'étaient pas, et ce, à des coûts d'investissement et de production réduits et maîtrisés.

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